jeudi 17 juillet 2008

Couleurs italiennes

j'aime l'Italie!
English text follows

C’est un souvenir coloré, ensoleillé et chaleureux, c’est un souvenir d’été lointain, en espadrilles et en jupe légère, un souvenir qui court dans des ruelles au parfum de piments séchant sur les façades blanchies à la chaux.
C’est l’ombre bien découpée des figuiers qui déploient au soleil de juillet leurs grandes feuilles parfumées, ce sont les cerisiers pleins de fruits charnus, dans le verger en contrebas, c’est une petite boutique sombre où un joaillier travaille de belles branches rouges de corail, le sang de la gorgone pétrifiée, que lui a apporté quelques jours plus tôt l’un des derniers pêcheurs de corail de la côte.
Et c’est bien sûr la mer, tout en bas de la falaise, que l’on rejoint par les escaliers qui n’en finissent plus de se faufiler au travers de la végétation dense et odorante. La mer aussi belle que dans les récit de Virgile, chaude et transparente.
Et là, au loin, Ulysse rencontrait Circé, le Cyclope, les Lotophages avant de retrouver Pénélope …

Une partie des pièces parties en Bretagne,
Galerie Un autre Regard
30, rue de Pré Botté
35000 Rennes


It’s a colorful, sunny and warm memory, a distant summer memory, with espadrilles and a thin skirt, a memory that run in the alleys with the chilli peppers smell that hang on the walls, white of lime.
It’s a memory where the fig trees spread their large fragrant leaves to give a nice shadow, where the cherry trees are full of fleshy fruits, down in the orchard.
It’s also a small, dark workshop, where the jeweller carves wonderful coral branches, the Gorgon petrified blood, which brought him a few days ago one of the last coral diver.
And it’s the sea, down at the bottom of the cliff, that we join by the staircases which seem to never finish, stealing through the dense and nice-smelling vegetation.
The sea, so gorgeous as when Virgil described it, warm and see-through.
And there, a little farther, Ulysses met Circé, Cyclops, Lotophages, before turning back to Penelope…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ça doit être les piments, mais ça me fait penser au Pays Basque :o)